Le contexte

Chapitre I

Un passé,

Revêche fut son âme, glacé fut son cœur. Reniant la guerre des humains, il s’accrocha aux dernières volontés d’autrui…
Il était puissant. Il était rancunier. Chagriné d’une nouvelle guerre définitive entre les villages. Il fit un choix. De sa force surhumaine il en ôta son dernier souffle. De sa volonté écrasante il en élu une dernière offrande. D’un jutsu divin, il fit tomber le froid sur le monde ninja. La neige tua la nature. L’incolore stoppa l’atmosphère… le froid stria le cœur des humains…. Et la rancune ne fit que renaître dans un enfer blanc.

Un choix,

La guerre, le sang, la haine et la vengeance. Adversaires, ennemis, ils optèrent pour la violence. Humains ils sont, idiots ils resteront. Faible ils demeureront. Tuer ou se faire tuer. Ont-ils vraiment le choix ?

La bataille perdue. Les masques sont tombés. Les villages en guerre et leur population en pleurent. Craindre de gagner quand on sait qu’on perdra. Mourir est devenue une bénédiction. Vivre, un grave châtiment. En survivant, ils ne mériteront pas de mourir. Juste à continuer à souffrir en vivant…

Une légende

Quatre héritiers. Quatre chemins. Quatre couleurs. Un seul sang. Reliés, unis, ils visèrent l’impossible et eurent l’incroyable. Comment réussir à se faire remarquer quand on est un grain de sable dans un immense désert ?

En se débarrassant des autres graines de sable inutile, bien sûr. Ascendants du Créateur du Monde Ninja. Ils se partagèrent des éléments sacrés.

Maître Manipulateur, le jugement tomba sur les mortels et ils furent privés de leurs décisions. Un seul regard et n’importe qui basculera dans le fléau.

Maître des Saisons, ainsi la foudre zébra dans le ciel, menaçant un soleil fébrile. Devant la pluie qui hésitait à tomber avec la neige.

Maître du Temps, les aiguilles de l’horloge ultime tournèrent à l’envers et le passé changea le futur. Rendant un homme sans avenir plus pauvre qu’un homme sans passé.

Maître de la Flore, le vide se combla, le vieux se rajeuni. Le vert domina et le multicolore suivie. L’hymne végétal chanta et…l’humain se tût.

Le commencement de la fin… ou la fin du commencement… ?