Arrivée de deux ninjas..

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Naruko se réveilla en sursaut, les draps lui collant inconfortablement la peau cause de la sueur, ses émotions étaient tous emmêlés. Elle avait les yeux embués de larmes et l’horrible impression d’être écrasée par un poids invisible. Le souffle court, elle ne prit que quelques secondes pour s’habituer à la pénombre de la pièce, tout en séchant les larmes de frustration qui s’étaient accumulés inconsciemment, rendant ainsi sa vision moins floue. Brusquement, elle balaya la pièce de son regard... la vérité la frappa mentalement quand elle reconnu l'habitat où elle se trouvait. L'atmosphère glauque de la chambre lui provoqua une autre chair de poule, malgré elle. Elle venait tout juste de se réveiller, donc était toujours dans un état second. L'hymne répétée des gouttes d'eau qui se répercutait dans sur la flaque aqueuse la fit plisser des yeux. L'impression d'être seule mais accompagnée l'alarma. Elle fronça les sourcils quand elle entendit sa porte se refermer dans un grincement patibulaire. Un courant d'air ? Ou... autre chose ? Elle chassa vite ces pensées de sa tête, essayant de reprendre contrôle d'elle même. A chaque fois, c'était la même cérémonie. Elle se réveillait au milieu de la nuit, toujours par le même cauchemar... et son état psychique s'aggravait de jour en jour. C'est surtout ses mauvais rêves qui lui faisait revenir au galop son passé qu'elle essayait d'oublier... Pourtant, elle savait au fond d'elle que même si elle essayait de l'omettre, lui ne l'omettra pas. Se fanant désespérément dans un moment de félicité mais ne faisant qu'accroitre graduellement dans un instant de fléau, avide de malheur, de peur et d'angoisse. De toute façon, elle ne pouvait se débarrasser de son passé, il faisait parti de sa vie. C'était la base de son existence malgré qu'elle ne soit pas vraiment très fière de lui. C'est lui qui l'a construite, qui a fait d'elle ce qu'elle est aujourd’hui. Et même si elle ne voulait pas se le reconnaitre, elle ne le changerait pas pour rien au monde. Elle avait pitié des gens heureux... oui "pitié" était le mot, elle les trouvait tous si naïfs, encore vierges de la vrai face voilée de la vie, attendant d'être ses prochains cobayes... Car la chose qu'elle avait le plus apprit, c'est que le malheur succède toujours le bonheur et que le bonheur est au sain du malheur. Mais bon, même si bonheur rime avec malheur, c'était quand-même deux choses qui ne pouvaient être négligés. Ils l’ont aidées toutes les deux à grandir, s'épanouir, faire des erreurs et apprendre. Tel le Ying et le Yang, le jour et la nuit, le mal et le bien. Chacun ne pouvait exister sans l'autre, ils se différenciaient l'un à l'autre. Que serait la vie s'il n'y avait que de la joie qui en regorgeait ? Elle serait bien ennuyeuse... pénible, qui ne vaut pas vraiment le coup de la continuer. Que serait-elle s'il n'y avait de l’affliction ? On ne saurait distinguer le bien la dedans, on aurait plus la volonté de vivre. C'est ce qu'elle avait apprit avec le temps, et elle était assez contente, ses souffrances n'étaient pas en vain.

Elle se prit désespérément la tête entre les mains, avant de se débarrasser violemment des draps qui ne faisait qu’empirer son état, s’asseyant sur le lit, exposant ainsi sa peau halée aux rayons laiteux de l’astre lunaire. La lune brillait fortement cette nuit là, bien plus que les nuits précédentes d’après Naruko, comme si un événement majeur aller se produire. Ses rayons excités s’infiltraient par la petite fenêtre, venant entourer le corps de la blonde telle une aura, comme attirés par elle. Et c'est là qu'elle se rendit soudainement compte… comme si le simple contact avec l’astre de la nuit l’informa… mais oui... demain, c'était le jour du rituel d'Orochimaru... La blonde se releva finalement, se trainant nonchalamment à la porte qui donnait à sa salle de bain. Tout en ouvrant le robinet froid de la douche, elle se débarrassa hâtivement de son kimono noir avant d’entrer sans hésiter sous le jet d’eau glacée. Le soudain changement de température ne la fit même pas sursauter, alors que l’eau lui aplatissait les cheveux, recouvrant ainsi tout son visage. Elle ne sentait carrément pas la douleur glacée de l’eau, puisque la froideur, brulante pourtant, qui lui rongeait le cœur était encore plus douloureuse. L'angoisse... la peur... Sa main maintenue au carrelage ne cessait de glisser chaque secondes, jusqu’à qu’elle cala complètement son dos au mur. Elle releva légèrement sa tête aux yeux fermés et à la bouche légèrement entrouverte, laissant l’eau pénétrer librement dans sa cavité buccale, lui léchant la gorge de la sécheresse causée par l’anxiété.

Oui, elle était anxieuse... Elle avait peur et n'avait pas honte de se l'avouer... Peur de revivre les mêmes émotions, les mêmes sentiments, trahirent les personnes qui lui faisaient confiance, décevoir ceux qui comptaient sur elle, se dégouter d'elle même, de sa faiblesse...

L'échec.

Voilà ce quoi elle était terrifiée, traumatisée depuis trois ans déjà. Contrairement au bonheur, qui ne durait pas longtemps, et ne restait que dans l'ombre du fantôme des souvenir, lui, il ne prenait que peu de temps avant d'être oublié... Alors que le mal prenait toute une vie pour l'omettre. Seuls quelques souvenirs l'aidait encore à avancer, faibles certes, mais qui lui donnaient quand-même le courage à affronter les désastres. Elle soupira quand elle se rendit enfin compte de la froideur qui lui brûlait presque la peau. Elle se retira donc, ne voulant pas se choper de l'hypothermie et se dépêcha de s'habiller, les vêtements lui collant encore un peu puis qu'elle ne s'était pas séchée. Il n'y avait pas de serviette ici, de toute façon. Elle se dépêcha de sortir de la petite salle d’eau, ne se regardant même pas dans le miroir. Quand elle revint à sa chambre, dès que ses yeux se posèrent sur son lit mal fait, elle grimaça de dégout avant de sortir de la pièce qui n'avait aucune lumière artificielle. Quand elle arriva dans les longs couloirs éclairés par les torches collées à chaque cotés, elle put respirer normalement... Elle ne savait si elle devenait claustrophobe ou si seulement c'était cet endroit qui la rendait comme telle ? Mais elle n'eut pas vraiment le temps de trop s'attarder à cette question, elle enjamba le couloir qu'elle connaissait maintenant comme sa poche, tournant, prenant des passages secrets, et tout ça avant d'arriver à l'extérieur.

Elle imprima l'odeur frais de la nuit dans ses poumons avant de l'expirer dans un soupire d'aise. Le bruit des insectes nocturnes l’avait bercé lentement avant de lui faire retrouver son état normal. La lune restait harponnée dans la voûte céleste, juge des cieux, un astre aussi mystérieux qu’indispensable. Vital pour sa race. Mais contrairement aux autres loups-garous, elle, pouvait contrôler ses pulsions lycanthropes. Et cela était le rare cas des personnes issues d'une mère humaine et d'un père loup-garou. Elle s'approcha finalement au centre de l'arène, ses pas écrasant les quelques roseaux résonnaient légèrement dans la nuit, tellement le silence était roi. Elle se stoppa finalement, levant la tête vers l'astre qui la surplombait puis continuant à le fixer. Elle enleva son Hien et le colla au sol en l'écrasant. Elle fit ensuite de même avec son fourreau et la grosse ceinture violette qu'elle portait à contrecœur depuis qu'Orochimaru lui avait dit qu'il ne la considérait point comme l'un des leurs tant qu'elle ne la porterait pas... Elle soupira mentalement en se redemandant à quoi ça servait de porter un truc aussi encombrant puis recommença à se concentrer en fixant la lune. Quelques secondes passèrent où elle s'auto-hypnotisa sans s’en rendre compte. Ses pupilles se rétrécirent, brillèrent puis s’illuminèrent en or, Elle sentit un mince sillon assez amère se mélangez à sa salive et comprit que ses crocs ont sûrement dû pousser involontairement. Elle se cambra, gémit légèrement puis prit son élan tout en écrasant ses griffes au sol, en s’élançant, elle ne laissa qu’une nappe de poussière derrière elle. On ne pouvait apercevoir qu’un cercle d’un blanc cassé qui fouettait l’air nocturne, frappant le vent en le déformant. La silhouette n’arrêta pas de tourner dans l’arène avant de stopper brusquement. Une fois la poussière dissipée, on put voire une forme argentée toujours cambrée au sol relever sa tête. Deux yeux or percèrent la nuit d'ancre, et une fourrure immaculée resta étrangère au paysage ténébreux. Naruko s'avança un peu maladroitement, peu habituée à sa forme de loup et surtout à ses quatre pattes. Elle n'avait pas comme coutume de se transformer en cette forme seulement les nuits de plaine lune... et encore, exclusivement qu'en cas d'extrême urgence. Ou en dernière tentative dans ses combats. Elle bondit légèrement, se sentant libre de sa soudaine souplesse et légèreté, puis releva le museau au-dessous de l’astre. Elle exhala son cris de contentement en sentant ses poumons vibrer d'eux mêmes. Puis se cambra légèrement en prenant son Hien avec elle, le bloquant dans un parchemin avec ses autres affaires. Puis enfiler le parchemin comme collier au tour de sa nuque. Et cela avant de s'élancer dans un essor de vitesse. Elle transperça l'atmosphère et bondit en dessus des collines, zigzagant avant de se retrouver au mont du plus haut plateau. Elle se laissa ensuite glisser à l'extérieur du repaire d'Orochimaru...

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Elle courait, sautait, bondissait et esquivait... regardant droit devant, fendant l'espace noir de sa fourrure incolore, trépidant l'atmosphère nocturne de sa vivacité... Pétrifiant les animaux hostiles de ses deux pépites d'or. Une silhouette blanche louvoyait entre arbres et rochers. Que du noir défilait devant elle, nulle lumière n'existait que celle de l'astre tutélaire. Petit à petit, le grand rideau d'ancre qui voilait le ciel commençait à se casser lentement, immisçant des bribes de coupleurs chatoyantes au delà d'autres horizons. L'Arc Du Triomphe entama son ascension, chassant les ténèbres et les esprits nocturnes, appelant muettement les gardiens de la nuit à leurs sommeils. Réveillant délicieusement la vie sa torpeur... clamant le début d'une nouvelle journée... une nouvelle vie pour les autres mais le commencement de la fin pour notre blonde... cette dernière ralentit tout doucement, quand elle aperçut le village d'Oto s'approcher lentement d’elle. Elle plissa des yeux et prit un grand élan avant de poursuivre sa course. La gueule légèrement entrouverte cause de sa sécheresse, sa vitesse commença à augmenter graduellement à chaque fois qu’elle s’approchait des grandes portes imposantes du village du son… Sa rapidité fut telle à présent qu’on ne réussissait à voir la moindre parcelle de sa silhouette. Ce n’était pas logique… N’est-ce pas ? Mais rien n‘est logique quand on maîtrise l’élément du temps. Ainsi, elle a ralenti l’espace au tour d’elle et augmenté la vitesse de son propre corps. Elle dépassa donc les gardes sans que ceux-ci ne la voient. Tout de suite après, elle bondit sur un toit, ne ralentissant guère sa vitesse, se dirigeant au palais de Kage. Elle était sûre qu’elle trouverait d’autres informations au sujet d’Orochimaru ici… pas qu’elle n’y avait pas pensé avant, seulement qu’il y avait une petite trappe dans le bureau d’Orio qui était clôturé de plusieurs inscriptions indéchiffrable et méconnue au monde des ninjas. Mais dès qu’elle avait récupéré le parchemin du serpent grâce à l’Uchiha, elle reconnue aussitôt le même langage… cela fit tilt dans sa tête et c’est pour ça qu’elle se rendait à présent au bureau de l’Otokage. Son grade de bras-droit d’Orochimaru l’aurait laissée facilement passé les portes d’Oto… seulement, elle ne voulait pas que les sbires du serpent ne sachent qu’elle était venu jusqu’ici… sûrement qu’ils reporteront ça au vieux… Elle chassa ces pensées de sa tête quand elle aperçut la tour du Kage lui faire face. D’un coup, elle sauta sans ralentir afin d’outrepasser la fenêtre grande ouverte et de retomber dans le bureau. Son corps fut prit de quelque tremblements et soubresauts, elle haletait horriblement et avait du mal à retrouver son souffle. Son cœur battait plus rapidement qu’à son habitude de respirer. Pourtant elle ne s’arrêta pas là et reprit sa forme normale. Les poiles revinrent dans la peau, les crocs firent de même ainsi que pour les ongles. Pourtant ses pupilles restèrent allumées. Quelques craquements d’os plus tard, elle sourit mentalement quand elle vit que cette fois, elle portait toujours se vêtements. Contrairement à avant où elle les perdait quand elle se métamorphosait en sa forme demie initiale. Mais à présent, elle réussissait à faire en sorte que ses vêtements fassent parti de son corps, c’est ainsi qu’elle parvient à différencier l’espace temps qui l’entourait de celui qui habitait en elle…. Elle se redressa complètement donc, ouvrant le parchemin où elle casait tous ses objets, respirant encore mieux quand elle remit son épée dans son fourreau, le collant à sa hanche gauche. La blondinette sortit ensuite le parchemin de rituel se dirigeant derrière le bureau… avant que la porte ne s’ouvre subitement.

Son sang ne fit qu’un tour avant qu’elle ne relève si vite la tête qu’elle crut se choper un torticolis. Deux silhouettes... non, plutôt trois se dessinèrent derrière la porte qui la séparait de l’extérieur. Elle fronça les sourcils et se redressa, fixant le plus grand l’un deux… un homme qui portait un masque orange assez inaccoutumé… Sa main relâcha le parchemin qu’elle allait sortir de son haut puis glissa jusqu’au poignet de son sabre en cristal azuré…

*Qui sont ces personnes ? Et que font-ils ici...?!*

Kasohi était couverte de sang par les ninjas qu'elle avait vaincu un par un, ce sang on pouvait le sentir à plusieurs kilomètre à la ronde, elle avait tellement envie encore de sang qu'elle n'arrivait pas complètement à enlever ces yeux jaunes, le jeune homme à coter du chef lui disait quelque chose puis celui ci lui adressa la parole disant qu'il était Nagato. Elle fut assez surprise mais cela était interessant. Elle le regarda en souriant, elle ferma délicatement ces yeux, essayant de se calmer, elle les réouvrient en ayant ces yeux rouges avec quelques teinte encore jaune qu'on ne voyait à peine. Elle pencha la tête en souriant.

-Ravi de vous revoir Nagato.

Elle arriva derrière lui, en frottant la tête.

-Héhéhéhé. C'ets trop marrant vous êtes tout petit maintenant. Héhéhéhé.

Kasohi s'amusait beaucoup en taquinant les gens, cela pouvait donner un peu d'ambiance dans le groupe, puis elle s'arrêta en sentant quelqu'un arriver, elle regarda droit devant ne voyant rien, puis une silhouette fit son apparition, le ciel commençait à se couvrir, il ne pleuvait pas, mais on pouvait entendre quelque grondement dans le ciel. La silhouette approcha et arriva en face d'eux, c'était une femme, elle regardait le chef. Kasohi ne savait pas vraiment qui c'était, en tout cas elle faisait partit du village d'Oto. Puis le chef dit son nom...

*Naruko?...Je vois! C'est le bras droit!*

Kasohi se frappa la tête avec sa main.

*Halalala...moi et ma mémoire sa fait deux. *

Kasohi ne savait pas vraiment quoi faire, elle pensait que cela concerné surtout le chef et elle. Comme d'habitude, Kasohi en sentant le chakra de son adversaire se lécha les lèvres tellement qu'elle avait l'air forte mais elel ne voulait pas se battre, elle ne devait pas, et puis elel saurait peut être pas assez puissante face à elle. Elle se demandait qu'est ce qui allait se passer entre ces deux là, elle resta à rien faire... elle sortait ces cartes les passant de mains en mains.

[HRP] Euh... les gars, on était pas censé être au bureau...? je m'y suis perdu emoua T-T[/HRP]


Aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai toujours été fascinée par les humains. Ce sont des créatures assez intéressantes… J’avoue que jusqu’à maintenant, je n’ai pu vraiment les comprendre. Faut croire qu’ils varient… et qu’ils n’ont pas tous la même façon de penser. Y’en a ceux qui cherchent toujours la guerre, saturés de haine et de rancune, ne vivant que pour faire du mal gratuitement. Ceux qui errent dans le monde n’importe comment. N’ayant aucun but ni objectif, arrachant la moindre occasion qui se présente pour fuir la routine de leurs vies… ces personnes là sont soit, pas encore influencés. Soit des personnes qui font ce qui croient être juste, n’écoutant guère les autres… Et d’autres humains, par contre, plus…cléments, on va dire. Les supporters de leur soi-disant "justice", protecteur de la paix… je ris ironiquement dans mes pensées en songeant à cela… La paix… un mot aussi dialectique qu’incomplet… J’ai toujours pensé au fait qu’il fallait supprimer littéralement ce mot du dictionnaire du monde des ninjas… Il n’a pas vraiment sa place dans cet univers où le fort domine le faible, le malveillant usurpe le naïf… la mort succède toujours la vie… mais surtout où les royaumes sont toujours en conflit (tiens, une rime xD)… Juste une sorte d’espérance éphémère pour eux… une croyance qui leurs permet encore à s’accrocher… Mais s’accrocher à quoi ? Telle est la question… J’ai longtemps médité sur cette théorie… en vain, sans les comprendre. Pourquoi donc être aussi attaché à la vie ? Avoir tant envie de continuer de vivre ? Une telle phobie de la mort… ce n’est pas si grave, d’après moi… la vie ou la mort… quelle différence ? Deux mondes parallèles, l’un dirigé vers la survie, l’autre vers le repos éternel…ou pas. Dans les deux cas, on n’aura guère le choix. Dans l’un on fera tout pour survivre, souffrir mais aussi se créer des souvenirs... se générer une existence, qui sera manifestée par certains, mais toujours voilés pour d’autres… dans l’autre, on se reposera infiniment, allant rejoindre nos proches, seulement, on sera reconnue que par des personnes oubliées ou inconnues… Non, je pense toujours que c’est impossible de les départager… pour moi, les deux mondes sont fort tentant… Bon, j’avoue avoir un léger penchant pour celui des vivants… seulement parce que je n’aime pas m’ennuier ou perdre mon temps. Et puis, de toute façon, je finirai bien par passer de l’autre coté un jour… alors autant profiter et explorer ce monde, car celui là, je ne pourrais y revenir après… Un tilt me boosta les neurones, soudainement… Mais oui… Ça parait plus logique, maintenant… Et si, finalement, les humains préféraient exister simplement parce qu’ils se sont assez habitués, voire attachés, à cette vie ?... Mouai, arrêtons de penser à ça pour le moment, ça ne me mènerai à rien, de tout façon… juste à tourner en rond. En conclusion : Je ne suis pas encore prête à comprendre les humains. Revenons à notre situation actuelle, maintenant… Je vois les trois personnes se figer en me fixant scrupuleusement, aussi intriguées que moi, je suppose. Je vis le grand brun qui les précédait –sûrement leur leader puis que c’est le plus âgé-. Ma main se referma encore plus contre la poignée de mon épée, juste par autonomie quand je pressentis le karma de cette personne s’approcher de moi après avoir réclamé muettement à ses compagnons de ne rien tenter. Son aura ne présage rien de bon… Elle était inhabituelle. J’avais froncé les sourcils en l’écoutant attentivement quand il déclara pour la première fois :

Vous savez sans doute qui je suis, Naruko Kaali.

Je hausse un sourcil interrogateur en lui faisant comprendre que je ne savais qui il était et d’où diable venait ou faisait ici… !... Tout en restant dans les limites de mes expressions, bien sûr, je n’avais nullement ôté mon masque de froideur. Ma main se desserra légèrement quand j’ai comprit qu’il n’était pas venu pour se battre en premier lieu…Dialoguer, pour le moment…. Une petite seconde… !! Je venais d’écarquiller soudainement des yeux et rater un battement au cœur quand j’avais réalisé bien sa phrase… Comment ce type connait mon nom et prénom… ?!?...Et non, je ne suis pas lente à la détente… Juste que j’étais assez ébranlée intérieurement par ses parole…. Je vous vois venir avec vos blagues de "blonds"…

Ne prenez pas cette expression de visage, oui en effet je connais votre nom, je sais tout ce qui ce passe dans ces terres et ailleurs.

…Plaît-il… ? Je le regarde sceptiquement, comme si je fixais un mec dérangé qui se prenait pour dieu… Ce qui était le cas, en fait… Cependant, je ne comprends toujours pas comment il me connait… L’ai-je déjà affronté… ? Non, je ne crois pas, un mec comme lui, sûrement que je m’en souviendrai. Pas que j’avais la capacité de me remémorer chaque personne avec qui je me bats…. Je ne retiens que ceux qui m’ont plus ou moins poussée dans mes derniers retranchements pour que je combatte sérieusement… Ou ceux qui m’intriguent assez. Oui, je sous-estime toujours autant les gens… c’est malsain, mais bon, on ne se refait pas …

Je vois bien à votre regard que vous n’avez pas la moindre idée de qui je suis n’est ce pas ?

Il va me sortir qu’il lit dans les pensées aussi… ? Il m’étonne, tiens… Minute… sa cape me dit quelque chose… je suis sûre que je l’ai déjà vue quelque part… un long manteau avec des nuages rouges incrustés dessus… L’Akatsuki ! Cette fois, ma main se referma si fortement autour de mon épée que je m’en blanchis les jointures. Mes sourcils se froncent quand j’y repense… La lune rouge… qu’est-ce que cette organisation est venue faire ici, nom d’un humain ?! Et puis, depuis quand des mômes font partie des leurs… ? Mes yeux se détournèrent distraitement vers les deux gamins qui trônaient toujours à l’entrée du bureau… Enfin "gamin" cette appellation était plus dirigée au garçon… la fille paraissait à peine plus grande que moi. Puis mes iris, toujours en or, revinrent zyeuter l’homme qui me fixait toujours.

Peut-être que ceci vous rafraîchira la mémoire.

Je plisse les yeux et augmente ma vigilance d’un cran quand je le vis rentrer sa main sous son manteau pour en sortir… un masque… ? Mes pupilles se retrécisèrent et mes globes oculaires s’écarquillèrent. Ce masque… Mes yeux remontèrent jusqu’au faciès de l’homme, continuant scruter son œil toujours fermé qui voilait sûrement la pupille du Sharingan. Ce mec, est le leader de l’Akatsuki…

Avez-vous déjà entendu parler d’Uchiha Madara ?

Uchiha…. Madara… J’en ai légèrement entendue parler de lui. Tout ce que je sais, c’est que c’est lui qui tire les ficelles de l’organisation de la lune rouge… ou la croix rouge, d’après moi, dépend de la façon de voire… Un homme qui porte, d’après les rumeurs, un masque orange troué à juxtaposition sur son œil droit. Le deuxième et dernier descendant du clan maudit des Uchihas, traître à son sang. Il a, d’après mes infos, trahit Konoha en lançant le roi des bijuu attaquer le village. Village qui fut finalement sauvé par son Hokage quatrième du nom : Minato Namikaze le Yondaime. Le démon renard, Kyuubi, est à présent scellé dans le corps d’un jeune blond, d’à peu près mon âge. Mais bon, ne nous éloignons pas du sujet…

Voulez vous entendre son histoire ?

Ma foi, je ne dirais pas non ! Si ça peut m’aider qu’un peu pour connaître un peu plus sur mon …adversaire ? Je ne le sais, il se peut qu’il veuille se battre, donc autant en profiter. Mais malgré cela, je ne lâche en aucun cas ma vigilance… après tout, il se pourrait très bien que ce soit un piège, tendu exprès pour me distraire… en vain ! En même temps, je pourrai essayer de lire dans ses pensées mais… ce serai trop risqué ! Pour cela, il faudrait que je lâche mon attention et que je fasse le vide dans ma tête. Ce qui voudrait dire laisser une énorme ouverture à l’ennemie, si attaque il y a.

Mon histoire n’est pas si belle qu’on pourrait l’imaginer, vous avez sans doute déjà entendu parler de moi dans les livres où je suis juste un héro qui s’est battu pour le titre de Hokage, mais c’est tout.

Pas vraiment, je n’ai jamais fait confiance aux livres…ou plutôt ; arrêté de faire confiance à un bout de papier… une longue histoire bien que palpitante que je vous épargnerai. Alors comme ça, les autres le prennent pour un héro qui s’est battu pour le titre du chef du village ? Mouai, je préfère encore mes informations qu’à ceux des livre- une nouvelle fois.

Alors je vais vous racontez en entier. Nagato, Kasohi, écoutez-aussi.

[HRP] Déso, j'ai fait mon possible pour rétrécir mais ça ne voulait pas -_-, c'est à cause des codes que je mets pour les couleurs...[/HRP]

Je guète ses deux compagnons pensivement, essayant de percer la moindre mystification dans leurs yeux. Mais n y trouvant t rien. Ce n’est finalement pas un piège… hum, en même temps, ça m’étonnerai qu’il utilise un truc aussi bête s’il voulait me leurrer… mais on ne sait jamais, hein ! En passant, je n’avais point encore relâché ma concentration, pourtant, j’écoutais d’une oreille attentive son récit :

Autrefois, Une fille appartenant au clan Hyûga, le clan du Byakugan, vous connaissez ?

Qui ne connaît pas le Byakugan ?!

Tomba amoureuse d’un inconnu n'appartenant Les membres de son clan n’étaient pas d’accord de mélanger leur sang avec un « batard » mais elle décida de se marier avec le jeune. Mais ce jeune homme n’était tout simplement pas humain. Son nom était Sojobo. Il était le roi des Tengu. Je ne vais pas vous expliquer ce qu’est un Tengus, sachez seulement qu’il existe les Karasus Tengus et les Konoha Tengus, mon père étant un Konoha. Une année ou deux plus tard, elle tomba enceinte et donna naissance à leur premier fils. Sojobo nomma cet enfant Uchiha : Madara Uchiha. C'est-à-dire moi. Tout allait bien, je grandis bientôt pour devenir un shinobi très puissant. Je n'héritais pas seulement des pouvoirs de ma mère mais également de ceux de mon père… Et le sang des Tengu qui coulait en moi fit évoluer le Byakugan en une forme encore plus terrible - le Sharingan ! Vous avez pu constater de quoi il s’agit avec Sasuke je pense,

Seconde… ! Il connait Sasuke Uchiha… ? Je me baffe mentalemen à ma question idiote. Mais bien sûr qu’il le connait, il est de la même famille après tout… Mais je ne savais pas qu’il avait un lien direct avec lui… L’idée que ce soit un piège accroit encore plus dans mon esprit… C’est louche tout ça… L’autre Uchiha m’aurait-il trahie… ?Hum, ne sautons pas aux conclusions comme ça, on le saura bien assez tôt.

Mais les miens sont les ultimes. J’avais un frère, Okani, qui avait une maladie incurable et m’a fait cadeau de ses yeux, ceux que je possède aujourd ‘hui. Grâce à ma bravoure et de mes pouvoirs sans précédents, sans me vanter bien évidemment je devins bien vite un héros aux yeux des gens et ce, malgré mon jeune âge, par la suite je devins un ami très proche de Shodaime et ensemble nous créâmes Konoha.

Très intéressant… Y a quand-même des trucs qui me paraissent encore plus floues. Surtout quand il parle de Sojobo ou Tengu machin bidule, mais plus il narrait son histoire, plus je trouvais des choses encore plus logique, qui, avant, ne me le paraissaient pas .Je le vis marquer un temps de pose, pour reprendre sûrement son souffle, tout en créant un suspense qui restait interrompu sur le moment. Je le laissais donc continuer son histoire, où j’avais découvert une autre vérité cachée au sujet de Konoha, le fait qu’il n’était qu’un objet convoité dans les expériences de son père, le quiproquo entre lui et le premier Hokage du village de la feuille et aussi les origines de sa rancune. J’étais assez sceptique intérieurement… une personne qui va jusqu’à délabrer tout son passé devant un inconnu et ennemie de surcroit… ça me dépasse assez… Mais je n’avais pas demandé de le comprendre, chacun est maître de sa vie.

Je dirige l’Akatsuki d’une main de fer mais j’ai d’autres ambitions, l’Akaseikutsuki cela vous dit quelque chose ? Mon ancienne organisation remise à neuf, avec de nouveaux plans.

Tiens… il m’étonne un peu, sur le coup… même pas changé le nom complètement… Et ce sera quoi cette fois ? Conquérir le monde ? Posséder tous les techniques ninjas ? Protéger les animaux en voie de disparition ? Ah nan, ça c’est une autre organisation… euh… Protéger l’amour et la vérité… ? Etendre leurs pouvoir jusqu’à la voie lactée… ?— … Aheum, bref, je continue à le fixer sérieusement.

Je viens ici pour prendre le contrôle de Oto. Je suis prêt à en découdre maintenant s’il le faut. Je pourrais très bien tous vous tuez tout de suite mais c’est à vous de voir. Avez-vous peur, Naruko Kaali ?

…Pourquoi je ne suis pas étonnée sur le coup… ? J’esquisse un petit rictus en fermant les yeux avant de les rouvrir, avec une lueur de plus dans le regard.

Il n’en est pas question.

Une nouvelle fois, ma voix fut enrouée… parce que je pense plus que je ne parle… Non mais il croit quoi lui ?! Qu’il peut venir tranquilou jusqu’à Oto, se pointer devant moi pour me dire qu’il veut prendre possessions de MON futur village ? ! Nah mais autant l’inviter à prendre une tasse de thé, tant qu’il y est… Fils d’ un Sojobo ou je ne sais quoi, ce n’est pas lui qui va m’intimider… ! Oh non, il y’est même loin.

Oto sera bientôt dirigé par moi, il est donc de mon devoir de protéger ce village. Si vous croyez que je vais vous l’offrir sur un plateau d’argent, vous vous trompez aveuglement.

Je brandis mon épée en dehors de son fourreau, voyant sa lame hurler de frustration. Aussi irritée que moi-même à cet instant, même si je ne le montrais pas. L’épée était mise verticalement en position de défense. Je ne le cachais pas que j’étais encore très épuisée de ma récente métamorphose en louve… Seulement, je n’allais pas me laisser faire !

Si la violence est votre langage, alors violence il y aura. Ne croyez pas que je vais vous céder facilement ma future chaise d’Inekage. Ce village sera probablement mien dès demain matin.

Je n’avais pas le droit de croire ou même douter du fait que j’échouerai peut-être dans mon plan… Non, absolument pas le droit, je devais penser positivement jusqu’au bout. Ce village est le dernier endroit où je pourrai me stabiliser pour de bon, avoir pour une deuxième fois un but dans la vie… Une deuxième chance pour mon existence…Soudainement, je vois une silhouette se matérialiser devant nous… Hiroshi Kaïto. Il me dit que je fairai mieux d’abandonner sinon il entamera l’offensive, puis il se dirige au rang des trois autres… Je ferme les yeux un moment… Je pensais qu’il me connaissait assez pour savoir que plus têtue que moi, tu meurs… J’ouvre ensuite les yeux, un poile plus irrité… Je me sens trahis sans vouloir l’admettre.

Je n’abondonnerai pas, Hiroshi. Désolée pour toi.

J’avais conscience que je n’avais aucune chance contre ces quatre là… De plus, je venais juste de me métamorphoser, donc impossible de le refaire pour le moment. Si je lâche Heion en nature, il se pourrait que je perde le contrôle de moi-même et que je détruise le village puisque je suis encore trop épuisée…Mais je n’avais pas peur de la mort moi… Je n’avais donc pas d’autres buts que de m’acquérir ce village… Après, si je mourrais… J’aurais au moins essayé… Au moins, ce sera un échec personnel, et je ne décevrai personne… par contre, je m’interdis de mourir sans tuer le vieux serpent, ça c’est radicale. Si ça ne tenais qu’à moi…je m’en foutrai un peu seulement je l’ai promis à l’autre Uchiha

Chef de l’Akatsuki ou pas, non, je n’ai nullement peur de vous.

Je n’aime pas avoir peur… j’ai peur d’avoir peur. La peur rime avec faiblesse.

Et la faiblesse signifie l’échec
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• Naruko Kaali : 12 XP
  
• Nagato : 6 XP
  
• Hiroshi Kaito :8 XP
  
• Uchiha Madara : 11 XP
  
• Kasohi Satsujin : 5 XP
  

L'Akatsuki prends le contrôle d'OtoGakure No Sâto. Membres de l'Akatsuki et déserteurs, veuillaient poster à la suite.

[HRP] Mais...mais...mais...T___T
Me suis pas défiler !!! J'étais en vacances ...et je le suis toujours ...!! Le RP est déjà écrit et il attend sagement dans un de mes documents...à la maison.... Je suppose que c'est trop tard, maintenant ? -____-[/HRP]

Non je te laisses poster . Mais Hiroshi et les autres, allaient à Konoha pour le tournoi, je vous rejoindrais, si je ne suis pas mort .

[HRP] Merci bien ! [/HRP]

Chaque être humain –ou inhumain-, a un destin bien spécifique à lui. Plusieurs personnes pensent, ou plutôt, affirment que dès que la personne est née, son destin lui ait écrit sur le front. Mais les croyances d’un être dépendent avant tout de son passé et de ce qu’il a enduré ou vécu... Une âme châtiée, punie, mis appart des autres, possédant la base d’un passé pas vraiment glorieux a le droit, ou même doit, être gratifiée pour toute cette douleur qu’elle a dû languir. Une autre qui a eu la belle vie depuis qu’elle est naquit doit à son tour payer tout cela. Malgré moi, je dois continuer à croire au fait que la vie est peut-être ludique, gâtée ou même égoïste, mais est toujours juste. Mais là encore, je pense toujours qu’il y a des élus entre les âmes. Des personnes pas comme les autres qui doivent subir toutes l’affliction d’autrui pour leurs alléger le poids. Comme si le mal dans cette terre ne pouvait être distribué dans un parfait équilibre. Donc, des gens se trouvant là, au mauvais endroit et au mauvais moment, choisie par un pur hasard ironique. Des héros, d’après moi. Cependant, je ne peux m’empêcher de songer que la justice est la symphonie propre à la vie. Elle a sûrement choisie ces élus qui doivent porter le fardeau des autres pour une bonne raison… Encore une fois, cela reste ma vision des choses …! J’en ai connue des belles et des pas mûrs depuis le temps… Malgré ce que les autres peuvent dire ou penser de moi, je m’en tape complètement… si les autres ont grandit dorloté et pourri gâté, moi j’ai grandit avec ma conscience, vivant sur la peur, éduquée par ma culpabilité et ne faisant confiance qu’à moi-même… Si les autres ont plus d’expériences que moi dans le domaine des relations humaines, moi, ce n’est pas ça qui me fait vivre. Je n’ai pas envie de m’attacher comme eux… m’attacher puis devenir faible… Pourtant, au fond de moi, je sais que c’est cette faiblesse qui les rend encore plus forts… Le pouvoir de vouloir protéger ces personnes chères à vos yeux… Mais moi, ma seule amie que j’ai toujours eue est la solitude. Si j’avais l’occasion de refaire ma vie, je ne le ferai probablement pas. Ou alors, j’accepterai mais jamais je ne changerai mes décisions, mes regrets ou même mes déceptions… Tout le monde se croit original aux autres dans ce monde… mais ce n’est pas vraiment le cas… Aux yeux des plus sensés que nous, nous somme tous les mêmes. Cette pensée peut aussi bien être complètement loufoque, voire égoïste de ma part… Je ne pense que ce que je vois. En effet, ma philosophie reste celle d’un novice, je vois le monde comme mon âge et mes expériences me le montre… Car malgré tout ce que je dis ou pense, chaque être est unique et différent. Jamais un individu semblable n’a existé et plus jamais plus n’existera. Chacun d’entre nous est un grain de sable dans l’infini du temps et de l’espace. Chacun de nous peut paraître petit et insignifiant au regard de l’immensité temporelle et spatiale, et pourtant, chacun est important. Cependant… un grain de sable de plus ou un grain de sable de moins… on ne voit pas la différance quand il y’en a tellement…Tant de questions qui restent sans réponses pour moi… Des questions qui ont une réponse propre dépendante de la vision des choses de la personne que les juges… Oui, il y a plusieurs vérités… plusieurs réponses qui peuvent répondre à la même question… La vérité du monde, la réponse à toutes les questions… est différente d’une personne à l’autre… Non officiel. Cela pousse le sage aventurier, scientifique passionné ou même philosophe fervent à rechercher cette fameuse vérité tant convoitée par l’espèce des hommes… Pour se rendre compte à la fin de leur vie, qu’en faite, cette réponse, il la découvre en cours de leurs existences… Et elle n’est jamais la même pour chacun… Elle grandit s’épanouie dans leurs têtes… cette vérité est tout simplement l’amas de leurs expériences dans le monde vivant. Ce qui va suivre peut paraître complètement insensé… mais c’est ce que j’ai comprit au file des temps et des saisons… Cette divine réponse… elle vient en fait toujours à nous… Mais nous, nous la fuyons et la repoussons à chaque fois… Sans la reconnaître… Elle nous leurre toujours en se voilant derrière le mal… Du coup, on la pense n’être qu’une calamité. Un quiproquo bien mis au point. Il n’y a pas de réponse authentifiée ou unique… C’est quelque chose qui vaudrait mieux apprendre par soi-même… car elle n’est jamais la même. Seuls ceux qui ont acceptés de lui faire face sont ceux qui pourront s’enfoncer plus loin dans l’abysse infini de cette révélation… Révélation pourtant inexistante pour moi. Une réalité qui cache simplement une utopie… Quelque chose de tellement mis en évidence qu’on ne voit pas. Raaah, si seulement…

J[i]e fixais à présent mon ennemi du moment droit dans les yeux, accrochant son regard en lui faisant comprendre que je n’étais guère intimidée par lui ou par ses paroles qui sonnaient comme une menace muette. Une atmosphère de combat s’était installée dans les lieux depuis ma réponse… en fait non. Cette atmosphère s’était établie depuis qu’on s’est échangés le premier contact visuel. L’environ était lourd et pesant, je suis carrément certaine que chacun d’entre nous le sentait à cet instant. Alors que l’hostilité n’était point déclarée officiellement…même si on savait au fond de nous que ça allait débaucher sur ça… Enfin, techniquement… car vue la face que mon adversaire avait fait quand j’avais refusé son ‘’offre’’, il devait vraiment ne pas s’attendre à ça… Non, je sais ce que je veux, et pour moi, dépendre d‘une autre personne que moi pour diriger ce village… ne me va pas du tout. Egoïste et prétentieuse, vous allez sûrement penser, n’est-ce pas ? Mais j’ai assez laissé passé dans ma vie des occasions… oui assez, pour une fois, je vais penser à moi, combattre pour défendre mon idée par la violence, s‘il le faut. Soit c’est moi qui le dirige, soit c’est moi qui m’en vais… Ce qui est, entre parenthèses, ne les dérangerait pas le moins du monde. Et j’en suis consciente. Ca passe ou ça casse. Je l’entendis enfin déclarer après quelques secondes qui me semblaient durer des heures… tellement les sentiments d’insécurité et d’impondérabilité étaient intenses :

J’admire votre courage et votre façon de penser, mais en effet je dois avouer que je suis fort déçu par votre réponse. Je ne m’y attendais pas le moins du monde. Je vous ai connu plus compatissante. Nous n’avons plus le choix désormais. Nous allons maintenant en découdre, et que le meilleur gagne, que notre combat s’engage par une rage de vaincre sans précèdent

Au même instant où le combat fut officialisé, la vérité me frappa de plein fouet. Je venais enfin de réaliser pleines de choses qui, plus tôt, me semblaient sans importance… J’étais consciente que je ne ferais jamais le poids contre eux tous… ou même s’ils le laissent me combattre, rien ne prouve que SI je le vaincrais après, ils ne s’attaqueront pas à moi pour venger leur leader… réaction humaine, quoi. Et c’est là que je me souvins de ma promesse… je ne pouvais me permettre de mourir si je n’avais pas accompli mon dernier objectif… celui d’exterminer le vieux serpent… impossible de reposer en paix, je sais que je serai à jamais tourmentée si je disparaissais de cette vie en faillant à ma promesse silencieuse faite à Uchiha Sasuke. Je sentis le rouleau des rituels bouger légèrement quand mon épiderme ne put réprimer une chair de poule en sentant l’aura qui se dégageait à présent de mon adversaire. Je le vis me regarder si intensément que n’importe qui aurait cru qu’il pourrait me tuer de son regard… ce qui est littéralement le cas, s’il le voulait vraiment. Bizarrement, au lieu de me sentir reconnaissante ou soulagée quand je le vis ordonner silencieusement à ses compagnons de ne pas se mêler de ce combat… je me sentis encore plus en alerte… ! ‘’Une rage de vaincre son précédent ‘’ …hein… Non je n’ai pas assez de rage pour me battre contre lui, tout simplement car je ne me sens pas prête à mourir… pas encore en tout cas, quelque chose continue désespérément à me harponner à ce monde. Au diable mon objectif personnel… je devais d’abord reposer ma conscience de celui que j’avais promis aux autres… Les sens en alerte, je le vis composer de rapides signes avant que la foudre ne vienne s’abattre sur le temple. La poussière du bâtiment s’était répondue dans la petite arène, ne laissant rien transparaître avec cette épaisse nappe de poussière. Je fronce les deux sourcils…a-t-il raté sa cible en voulant me viser ou a-t-il fait cela exprès… ?! La première théorie n’est point logique…j’étais immobile et à porté de main… Que voulait-il cacher… ?! Cependant, je n’eus pas le temps de me défendre ou de me préparer à une quelconque attaque, la cécité des lieux me troublait pour m’attendre à une offensive de n’importe quel endroit. Quand la couche de poussière s’éleva, je ne trouvais plus le corps de mon opposant au même endroit où je l’ai vu plus tôt. Puis tout se passa assez vite, une présence derrière moi, une chaleur incandescente doublée volontairement qui me projeta une vingtaine de mètres plus loin. Tandis que la première impulsion me propulsait, la seconde s’amusa à me brûler l’épiderme… mais heureusement que la première boule de feu m’envoya assez loin, elle m’aida donc tant qu’elle me brûla à éviter de rester dans le centre de la deuxième attaque grâce à mon élan usé à la dernière seconde. Un cri de douleur s’échappa de ma gorge, l’égratignant au passage tellement le hurlement était brut.

A présent époumonée, pompée de toute mon énergie comme si le feu m’avait inspiré mon chakra, je tentais de me relever… en vain. Je ne sentais quasiment plus mes muscles tellement ils étaient affligés… J’avais mal de partout. J’essayais de m’appuyer sur mon coude pour relever ma tête… mais dès que je réussi à le faire… à deux centimètres, je me l’écrasais une seconde fois…

Pathétique.

Le mot qui me décrivait tellement bien à cet instant. Cependant, en repensant à mon objectif, je sentis l’adrénaline et la rage bouillonner dans mon sang… En parlant de sang… Je venais de me relever désespérément sur mes genoux, essuyant la salissure sur le bout de mes lèvres quand je me mordis y’a pas un moment la langue sous le choc… En voyant la couleur de mon sang... mon cœur rata un battement.

Mon sang était noir.

Ce qui voudrait dire…

Boostée par l’affolement et encouragée par la peur de mon subconscient de ressentir encore de la culpabilité, je réussis finalement à me relever. La bouche pâteuse, le souffle toujours court, un bras tenue par un autre… J’avais l’impression que mes pieds étaient faits en coton… en les sentant trembloter dangereusement sous l’effort que je faisais pour réussir à me mettre debout. Si mon sang est noir… c’est que mon métabolisme n’a pas finit de se transformer en ma forme d’humaine… ça signifie, qu’intérieurement, je suis toujours une louve… !! Cela explique la vulnérabilité de ma constitution actuelle. Quand je suis sous ma forme de lycanthrope… la composition de ma défense physique devient fort vulnérable…

[[Moins 150 PV de moins pour Naruko](Elle reçoit la moitié de l’attaque en double… Ex : L’attaque d’Obito est égale à 300PV. Naruko recevra la moitié de l’attaque en extra puisqu’elle est plus fragile. Donc : 300PV + (300:2) = - 450 PV.

Cependant, cela augmente considérablement la puissance de mes attaques et mes jutsus…

[Les attaques de Naruko sont sensiblement augmentés de : 40PV de dégâts via le taijutsu. 80 PV de dégâts via le ninjutsu]

Mais malheureusement, je ne peux plus contrôler la quantité de chakra exacte pour une quelconque action…donc je suis obligée de puiser plus dans mon énergie pour être sûre que le chakra est suffisant pour le jutsu… ce qui signifie qu’une partie de mon chakra sera gaspillée.

[Moins 10 PC a Naruko pour chaque action qui demande une utilisation constante de chakra]

Je me retourne lentement vers mon adversaire. Continuant à le fixer en voyant la poussière se dissiper peu à peu, essayant de régulariser mon souffle en même temps. Je sais déjà quoi faire… le problème, c’est : est-ce vraiment lui… ou simplement un clone ou une substitution… ?! Je n’ai pas envie de gaspiller tout mon chakra restant pour une attaque combinée destructrice… qui ne le touchera pas au final… Alors une seule possibilité s’offre à moi… foncer dans le tas !! Mais d’abord… un poids me manque…

Mon Hien… !!

Dès que ma tête songea à mon épée, mes yeux se posèrent aussitôt sur une forme brillante et azurée non loin de moi… Je ferme les yeux pour me donner prestance, sachant que je n’avais pas le droit à une deuxième chance si j’échouais ma future parade…Une fois ma volonté limité à un point incomparable de la situation, j’ouvre les yeux en enfonçant mes pieds au sol avant de m’élancer de la vitesse illimité que j’avais quand je suis en ma forme de louve tout droit vers mon ennemie. Cette fois je n’avais pas contrôlé l’espace temps... cela gaspillera mon chakra pour rien… même si d’habitude, la maîtrise de l’élément du temps ne me prend pas beaucoup de chakra…tant j’ai l’habitude. Il se trouve qu’avec ma situation actuelle, j’use deux fois plus de chakra qu’accoutumé… Je prends mon Hien en chemin, ne ralentissant point avant d’affliger un coup étonnamment violant à mon opposant… si c’est un clone ou une permutation… ça explosera sûrement sous le choc du coup. Sans regarder derrière moi, je bondis sans jeter un coup d’œil à la sortie du village juste devant moi, ni aux ninjas en dessous de moi. Je forme de rapide signes avant de faire un salto à l’envers dans les aires en me retournant où se trouvait normalement mon adversaire.

Fuuton : Atsugaï No jutsu !!

J’inspire profondément avant d’expirer un Fuuton exagérément boosté par du chakra, mais qui au lieu de le nuire, le rendit encore plus dévastateur. Toute l’entrée du village et un peu plus devint complètement ravagée par le cyclone sphérique de vent, comprimé et ubiquiste… Même si c’était un clone ou une substitution… L’original Obito ne doit pas être bien loin des environs, c’est certain. J’atterrie quelques mètres plus loin des portes du village, propulsée vers l’arrière par mon propre impulsion de vent. Sans attendre, d’autres mudras se composèrent par automatisme et mes poumons s’imprimèrent d’air avant de le sortir sous forme d’un feu ardent.

Katon : Guuryuka no jutsu !

Le spectacle…fut… à couper le souffle… littéralement et techniquement. Puisque en plus de souffrir d’un semblant d’asthme après, je fus moi-même abasourdie par ce que je venais de provoquer… Le quart du village fut embrasée par la gigantesque boule de feu, fusion du feu et du vent. Et malgré n’être à environs de cinq cents mètres de distance, ce fut comme si j’étais au centre… l’atmosphère était à son comble.

On aurait dit l’enfer.

Tant il faisait chaud… Une chaleur insupportable. La preuve, l’élément divin nargua les nuages qui se rassemblèrent dangereusement pardessus le village du Son. Menaçant une future averse d’une précocité involontaire. Cependant, je n’avais assez de temps pour admirer ça… tout en tournant les talons, j’use de mon chakra restant pour me téléporter un kilomètre plus loin. Je fis une action cachée avant de continuer mon chemin, rentrant rapidement au repaire d’Orochimaru. Tant pis s’ils croiraient que j’avais peur ou si je fuyais pour sauver ma peau… C’était le cas…techniquement parlant, seulement, je ne faisais pas cela égoïstement ou pour mon propre profit.

Spoiler:

[HRP] Mais on s'en fiche un peu du déroulement car à la afin, Naruko redeviendra déserteuse et l'Aaka prendra possession d'Oto... c'était juste parce que j'avais fait une nuit blanche pour ce poste, donc 'voulais pas gaspiller t.t[/HRP]

Post bientôt